Résumé:
Depuis le Moyen Age les thèses n'ont pas manqué pour justifier les inégalités de fortune. Au XIIIe siècle le christianisme distingue les "bons" des "mauvais" pauvres, inutiles à la société. La Révolution soulève de grands espoirs, mais le premier XIXe siècle appauvrit les masses et sacralise la propriété privée de plus en plus concentrée. Les inégalités, qui culminent à la Belle Epoque, ne sont pourtant pas une fatalité. En Occident, le recours à l'impôt et les Etats-providence ont considérablement réduit les écarts de richesse.