1. Dans notre société dite évoluée, quand on commet un délit grave, on est condamné et le cas échéant, on va en prison. Et quand on est psychiquement malade, on est soigné, voire hospitalisé pour recevoir des soins adéquats. Mais voilà, quand un individu commet un acte répréhensible à cause d'une maladie psychiatrique, la limite entre la prison et l'hôpital devient beaucoup plus floue. Le code pénal prévoit pourtant des mesures thérapeutiques institutionnelles qui permettent à ces prisonniers un peu particuliers d'être soignés et d'éviter ainsi les récidives. Seul problème: les lieux appropriés en Suisse romande n'existent tout simplement pas. 2. Tout casser, cogner, tuer, se suicider. Au delà de la colère et de la tristesse, il existe un moment surnommé le "moment dissociatif" où un individu fragilisé perd pied avec la réalité. C'est durant ce moment souvent très court que le "passage à l'acte" devient possible. La violence s'exerce alors contre soi-même ou les autres. La psychiatrie génétique et les neurosciences comprennent de mieux en mieux ce trouble de la personnalité.