Environ 1200 viols et actes de contrainte sexuelle sont dénoncés chaque année en Suisse. C'est plus de trois chaque jour. Mais ce n'est que la pointe de l'iceberg. Entre huit et neuf victimes sur dix ne dénoncent jamais leur agresseur. Comment les victimes se remettent-elles d'un viol ? Comment font-elles pour s'en sortir ? Est-il vraiment possible le faire ? Quatre victimes ont accepté de témoigner à visage découvert. Elles ont été violées à des âges différents. Toutes ont réagi différemment. Isabelle a attendu 25 ans avant de dénoncer son entraineur de tennis. Manon est allée le jour même au poste de police, sous la pression de son entourage. Marie-Ange n'a jamais déposé plainte. Et elles disent aujourd'hui l'importance de briser le silence.