Les études convergent pour nous annoncer la forte probabilité du "collapse", soit l'effondrement de nos sociétés fondées sur la surexploitation des ressources naturelles. Pierre-Eric Sutter, psychologue, et Loïc Steffan, économiste, analysent les mécanismes de la prise de conscience, chez ceux qui rejettent l'idée de collapse et chez ceux qui l'acceptent. Mais cet horizon nouveau n'est pas uniquement négatif. La peur, manifestation de l'instinct de survie, nous pousse à créer une nouvelle vision du monde, durable, solidaire, résiliente et capable de succéder à nos sociétés industrielles.