Comme pour nous faire pardonner de les avoir si longtemps négligées, et peut-être aussi pour mieux nous en rapprocher et espérer les comprendre, nous traitons les plantes avec un excès d'anthropomorphisme, par exemple en leur conférant une "intelligence" équivalente à la nôtre. C'est une erreur, et ce numéro est là pour rétablir l'équilibre: pour leur rendre justice, nous devons nous intéresser aux plantes pour ce qu'elles sont, à savoir des êtres exceptionnels. D'ailleurs, "dire que les plantes sont intelligentes, confie Francis Hallé, c'est les sous-estimer...".